Lundi 17 mai 2021

Les rythmes scolaires changent…

Dès 2022

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Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est accordé sur une réforme des rythmes scolaires sur base annuelle. Cette réforme vise à mieux coller aux rythmes naturels des enfants et soutenir ainsi les processus d’apprentissages.

Les mouvements de jeunesse soutiennent l’objectif de la réforme et font confiance aux experts pour la définition de ce cadre. Ils souhaitent prendre part activement à l’élaboration de cette réforme afin de garantir l’accès aux loisirs de qualité et financièrement abordable au plus grand nombre d’enfants et de jeunes mais également de garantir l’attractivité du statut de bénévole.

Dès 2022, les vacances d’été de la maternelle jusqu’en fin de secondaire seront raccourcies, tandis que les congés de Toussaint et de Carnaval seront doublés. La rentrée scolaire n’interviendra plus le 1er septembre mais le lundi 29 aout 2022. Et l’année s’achèvera non plus le 30 juin, mais le vendredi 7 juillet 2023.

Ce scénario retenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles aura un impact financier d’environ 20 millions d’euros pour les cinq mouvements de jeunesse, pour pallier le manque d’endroits de camps, de matériel et de tentes.

D’autres questions, bien légitimes, se posent…

 

  • Quels moyens financiers seront alloués au secteur de la Jeunesse pour faire face à cette réforme ?
  • Qu’en est-il des autres communautés ?
  • Qu’en est-il d’un alignement avec l’enseignement supérieur ?
  • Comment le volontariat sera-t-il valorisé ? Comment va-t-on en garantir l’attractivité ?

Mais également, pourquoi cette urgence ?

En septembre 2022, nous sortirons d’une crise qui a durement secoué l’ensemble de la société. Nous sommes conscients que la situation sanitaire liée au covid a favorisé l’expérimentation d’un allongement de certains congés scolaires et a ramené les débats liés à cette réforme sur la table.
Est-ce une raison pour précipiter parents, enfants, enseignants et autres secteurs concernés dans une nouvelle période de changements intenses qui leur demandera, pour pouvoir s’adapter, de mobiliser une énergie qu’ils auront à peine récupérée ?

Nous restons positifs quant à la volonté de réforme des rythmes scolaires, dans l’intérêt de nos jeunes. Mais nous avons besoin d’engagements clairs qui préciseront comment notre secteur sera soutenu. Alors, nous pourrons entériner le projet et envisager sa mise en œuvre, dans un délai réaliste.

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